La pêche industrielle

 

 

 

 

La pêche, c’est plus de 70 000 bateaux de plus de 36 mètres de long qui sillonnent plus de la moitié de la surface des océans :

 

 

 

Les différentes méthodes de pêche :

 

La pêche aux nasses ou aux casiers :

 

 

Elle ne cause pas de dommages sur les fonds marins. Les animaux sont capturés vivants et peuvent être immédiatement remis à la mer s’ils ne correspondent pas aux espèces recherchées.

 

 

La pêche aux sennes :

 

Le principe est d’encercler les bancs de poisson.  Si cette pêche ne détériore pas trop les fonds marins, elle est loin d’être sélective comme le montre la vidéo ci-dessous :

Vidéo sur un véritable massacre industriel  (3 mn 02) : cliquez  ICI 

 

La pêche aux filets maillants :

 

Ce sont des filets tendus dans lesquels on peut retrouver  de nombreuses espèces non ciblées ou non commercialisables et également, des cétacés, tortues, raies… surtout lorsqu’il s’agit de filet abandonnés ou perdus qui dérivent.

 

  

La pêche au chalut :

 

Comme le montre cette image c’est une pêche très dévastatrice pour les fonds marins qui sont raclés sur toute la largeur du filet ou de deux filets lorsque le bateau traine deux chaluts. De quoi bien faire rire les plongeurs à qui l’on demande de ne pas laisser trainer leur détendeur de secours pour éviter de détériorer la faune qu’ils surnagent et les fonds marins…

Cette pêche n’est pas très sélective et ramasse tous les organismes vivant au fond de la mer, même s’ils ne sont pas commercialisables. Seules les espèces dont la taille est inférieure aux mailles du filet peuvent échapper à la prise.

 

La pêche aux dragues :

 

C’est une variante de la pêche au chalut, avec une armature métallique équipée de dents à l’avant du filet pour racler le fond de la mer et attraper différentes sortes de coquillages enfouis dans le sable. Cette pêche détruit les fonds marins sur une dizaine de centimètres d’épaisseur et sur toute la largeur du filet.

 

La pêche électrique :

Appelée également « pêche au chalut à impulsion », c’est une variante de la pêche au chalut, à laquelle s’ajoute un courant électrique d’une dizaine de volts à travers les mailles du filet du chalut. Paralysie de toutes les espèces non ciblées mais impactées, avec brûlures et traumatismes qui entravent fortement la reproduction de ces espèces. Cette pêche est maintenant interdite dans les eaux françaises, interdiction qui sera étendue en 2021 à toute l’Europe.

 

La pêche à la palangre :

 

Une ligne maintenue par des bouées avec une multitude d’hameçons.

Une des pêches les plus dévastatrices pour les espèces animales. Si en France, les pêcheurs sont limités à 2 palangres munies de 30 hameçons maximum chacune, ce n’est pas le cas dans tous les océans, où la longueur peut varier entre quelques dizaines de mètres, jusqu’à plusieurs kilomètres, avec plusieurs milliers d’hameçons.

La pêche à la palangre est responsable de prises accessoires et de mort de nombreux dauphins, requins, tortues, requins baleines…  Environ de la moitié des prises indésirables sont rejetées à la mer, parfois vivantes mais le plus souvent mortes.

 

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